Luc de Banville circea
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Lampe Circea – édition Maison Papier

La lampe Circea, issue des recherches menées lors de ma résidence chez Procédés Chenel, a rencontré la jeune maison d’édition Maison Papier qui a décidé de l’éditer.

C’est le début d’une belle aventure, qui est en train de porter ses fruits.

« Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses  » dit Paul Éluard dans Le Dur Désir de durer.

La métamorphose est toujours l’oubli d’une forme dans la présence d’une nouvelle.

Circéa quelque soit la forme que l’on lui donne est toujours porteuse d’autre formes potentielle.

En ce sens, ce n’est pas un objet fixe. Elle est toujours en mouvement, animée par ses autres formes qui demandent à exister, à se déployer. Toute modification de sa forme crée une modification de la lumière et des ombres, de l’ambiance de la pièce où elle se situe. Si nous avons choisi de l’appeler Circea, c’est pour traduire son impermanence, sa mobilité. Circea, la magicienne, celle qui métamorphose les choses et les êtres, celle qui se joue de nos formes et change le voyage.

L’oubli de nos métamorphoses.

Il y a ce livre de Emanuele Coccia justement nommé « Métamorphose » qui la pose comme le principe du vivant et de la communauté, qui évoque les mille et unes transformartions permanentes de chaque cellule qui compose notre corpŝ. Le vivant intégre le vivant.

C’est aussi un objet libre. Qui invite son propriétaire à jouer avec, à en explorer les possibles circonvolutions, invaginations, les plis et les courbes. Chacun crée sa lampe du moment.

Un objet mouvant, féminin, qui se cherche une parentée avec les formes de la nature.

Celles des fleurs, des végétaux, mais aussi celles de la cristallisation et de certains animaux.

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