Objets mouvants
« Cabaret d’objets particuliers»
Nous avons tous une relation particulière aux objets en général, et à certains objets, en particulier.
Certaines personnes collectionnent une catégorie d’objets définie, qu’elles accumulent avec méthode.
Certaines vont avoir un attachement affectif à un objet en particulier, portant la représentation d’un être cher aujourd’hui disparu, ou chargé d’une « valeur affective ».
Il y a certains objets qui sembleront anodins pour la plupart des gens et qui chez certaines personnes, déclencheront des peurs ou des pulsions irraisonnées.
Enfin, il y a des objets que l’on arbore, qui sont comme des emblèmes, des symboles, qui représentent une profession, un état, ou une appartenance à une catégorie sociale spécifique.
Pour l’atelier d’animation de cette année, je voudrais demander à chacun des participant de mettre en jeu un objet qui lui « parle », un objet qui pour lui est chargé d’un sens ou d’une émotion particulière.
Nous nous proposerons de mettre en mouvement cet objet, de lui donner vie, le temps, pour lui d’exprimer cette chose, si particulière, dont il se trouve porteur, de façon indépendante de sa volonté.
Nous imaginerons, pour lui, un numéro, comme dans un cabaret, avec son propre décor, ses lumières et sa chorégraphie.
Un travail sur le son sera indispensable, en amont ou en aval du tournage.
Quand chaque numéro sera écrit et prêt à tourner, nous nous poserons la question de l’ordre d’entrée en scène, et élaborerons des transitions entre chaque numéro, ou les objets se rencontreront, pour de cours interludes, entre les numéros.
Une chorégraphie collective, pour le rituel des Saluts, serait envisageable, voire souhaitable, pour clore le spectacle.
En résultera un « film à sketch d’objet » qui constituera un ensemble.
Un seul et même objet, en quelque sorte…
Qui en contiendrait plusieurs.
Chaque étudiant sera prié de venir à la journée préparatoire avec son objet (ou ses objets, s’il y a hésitation entre deux ou trois) et une petite idée de ce que cet objet pourrait avoir à dire s’il lui était donné l’occasion de s’exprimer, car c’est ce que nous ferons).
